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Secalim a engagé avec l’unité Epidémiologie et Bien-Etre en Aviculture et Cuniculture (EBEAC) de l’Ansès Ploufragan-Plouzané et la DGAl un programme de recherche sur l’organisation et l’évaluation d’une méthode alternative d’inspection sanitaire, basée sur un principe d’alerte en fonction des risques (projet PPIVOL). Cette méthode a été mise en place pour un test de fonctionnement dans 10 abattoirs volontaires, et certains de ses outils ont déjà été généralisés à tous les abattoirs de France.
Morgane Salines, élève inspecteur de la santé publique vétérinaire, a réalisé son stage pour sa thèse pour le diplôme de docteur en médecine vétérinaire d’avril à septembre 2015. Elle a conduit une double étude, d’une part statistique et épidémiologique des données collectées sur l’échantillon des abattoirs « test » afin de quantifier des indicateurs de réalisation de l’inspection post mortem selon cette méthode alternative, i.e. les taux et l’attribution des motifs de retrait des carcasses ; d’autre part une enquête avec des entretiens semi-directifs auprès de 30 abattoirs pour identifier les implications sur les plans organisationnel, comportemental et relationnel d’une inspection basée sur ce principe d’alerte.   
Le jury a proposé le travail de Mme Salines à un prix de thèse d’Oniris.

Le poster qu'elle a présenté à l'EFSA :